De l'homme de l'identité nationale À l'homme de l'identité universelle!.

Publié le par Nassim Houari

 


Que sais-je sur Qui sui-je ?

 

  Depuis toujours, l’homme n’est-il pas condamné à vivre en société, n’est-il pas condamné à maintenir des liens avec l’autre s’il veut s’en sortir, Il est donc inimaginable qu’il se replie sur lui-même. 

  Aujourd’hui, en plein débat sur l’identité nationale ; qu’est ce qu’être Français, la vraie question n’est-elle pas qu’est ce que être un homme universel ?

  Ne doit-on pas aussi poser la question du dialogue entres les cultures, les civilisations, par la même occasion celle des rapports que doivent entretenir les groupes humains, entre les différentes communautés.

  Ne doit-on pas poser la question de la compréhension de l’autre, de comment comprendre l’autre à travers sa seule personne et non sa couleur et son origine.

 Comment partir à la quête de l’autre? peut être en s’installant à coté de sa place, le comprendre en le regardant de l’intérieur et non pas de l’extérieur, le regarder et l’approcher non pas le regarder de loin comme souvent on risque de verser dans le faux et les préjugés. 

  Nous avons tous des jugements préconçus sur les autres, qu’on soit d’un milieu modeste ou riche, qu’on soit homme ou femme, d’un bon niveau d’éducation ou pas, on ne peut s’empêcher d’avoir des préjugés sur les autres, pour quoi ?


Attentisme, chauvinisme et peur de l’autre :



  Comme souvent le cas quand je prends le métro ou le RER, je regarde avec émerveillement les autres voyageurs, il y’a des Français, des étrangers et des touristes de toutes nationalités, je contemple cet homme avec sa kippa assis à coté de cette femme voilé, ou de ce jeune sikh avec son turban lisant son journal.

  Et comme souvent dans ce même métro, je me mets à rêver d’un autre monde, celui d’un monde profondément enraciné dans l’humanisme universel.

Un monde de l’homme universel qui se lève et se soulève contre le nationalisme et toutes les formes de replies communautaires.D’un monde sans frontière qu’on puisse circuler librement, s'asseoir, manger et danser dans le même train. D’un monde plus égalitaire, un monde de partage.

  Dans un étrange sursaut, une femme serre son sac contre son corps d'un geste brusque, me fixe et s’éloigne étrangement de moi, je me prends à faire l'avocat en lui trouvant des excuses uniquement pour ne pas accepter l'amère sentence,celle de la culpabilité de ma gueule, je me dis qu’elle a sans doute été victime d’un vole traumatisant, et puis inconsciemment c’est sa se trouve je suis peut être moi-même un voleur malgré moi. Etrange paradoxe, étrange situation, moi qui rêve de l’homme universel.

  Dans ce métro, dans ce wagon, dans ce train de la vie nous avons tous un point commun, on s’évite les uns les autres,on évite de croiser nos regards, on se regarde mais personne ne voit l’autre, on s’écoute mais on ne s’entend pas. 

  Personne ne veut aller vers l’autre et la réalité quotidienne nous rattrape et nous montre souvent des situations de discrimination, de racisme, d’arbitraire et d’injustice.  

  En se repliant sur nous-mêmes, nous sommes condamnés ainsi à débattre d’identité, de qui parmi-nous est le plus fière, de qui parmi-nous est le plus amoureux de sa nation, de qui parmi-nous est le plus blanc et le plus souche. 

 La peur de l’autre, la différence et la suspicion encourage le repli communautaire, ce qui alimentent les angoisses, la haine et entravent le dialogue interculturel.


Qui suis-je ? Je suis un homme libre,plus proche de ceux qui se battent pour la justice et l’égalité, ceux qui partagent mon idéal utopique, ceux qui pensent que parmi nous, il y a des bons et des mauvais, des méchants et des gentils, qu’aucun peuple n’est supérieur à l’autre, que personne n’est parfait. même©Nassim

Publié dans Journal

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M
<br /> Qaund une idée est exposée seulement sur une feuille c'est une utopie, oui. Mais quand se "projet" commence à se réaliser petit à petit, on ne peut plus parler d'utopie. Certainement ce mode de vie<br /> aura des incohérences, des contradictions mais j'en suis sure qu'il sera meilleur que celui dans lequel nous vivons. Mais pour l'atteindre l'humanité doit traverser un long parcours. Lénine disait<br /> que pour arriver au socialisme, puis au communisme il faut que la société atteint un haut degrè de conscience et de culture, dans le cas que tu présentes c'est la meme démarche qui est<br /> indispensable. Il faut seulement du temps...J'observe que cette pensée commence à hanter de plus en plus de gens et cela me reconforte!<br /> Amicalement!<br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Bonjour Malaya,<br /> <br /> <br /> Merci d'avoir pris le temps de commenter cet article. je suis totalement d'accord avec toi, il faut faire confiance à l'humanité, c'est juste une question de temps.Merci<br /> <br /> <br /> <br />